Dans les bras de Margot

Paroles et musique : Erwens
Extrait de l’album « Eponyme » Erwens

Dans les bras de Margot,
J’oublie tout je suis bien,
Je n’pense plus à rien.
Dans les bras de Margot,
Y a du bleu des oiseaux,
La mer et les bateaux.
Dans le cœur de Margot,
Y a tellement d’espace,
Chacun trouve sa place.
Mais quel est le secret,
De sa sérénité ?
Dans ces bras-là chapeau,
On peut vivre et rêver.

Dans les bras de Margot,
J’oublie tout je suis bien,
Je n’pense plus à rien.
Dans le cœur de Margot,
Y a quelques cicatrices
Qu’elle montre avec délice.
Dans les yeux de Margot,
Y a comme des étincelles
Qui rendent
La vie plus belle.
Voila tout le secret,
De sa sérénité,
Dans les bras de Margot,
On peut vivre et rêver.

Mais dans son cœur
La belle,
Elle a aimé des hommes,
Elle a appris en somme,
À n’plus vivre pour elle.

Quand ses mains
Vous dessinent,
Sa vie en quelques traits,
Peu à peu on devine
Quelle femme elle a été…

Mais dans son cœur
La belle,
Elle a aimé des hommes.
Elle a appris en somme,
À n’plus vivre pour elle.
Quand ses mains
Vous dessinent,
Sa vie en quelques traits,
Peu à peu on devine
Quelle femme elle a été…

Et comme une aquarelle,
Fragile comme
Une ombrelle,
Une petite flamme
Brûle au fond
De son âme.
Et son p’tit cœur s’alarme,
De n’avoir rien laissé,
Que le goût d’une larme,
Souvenir d’un été.

Grain de sable

à mon amie kaoline

Paroles et musique : Erwens
Extrait de l’album « Eponyme » Erwens

Je ne suis
Qu’un grain de sable,
Qui se voudrait plus aimable,
Pour pouvoir être capable,
D’apprivoiser un potier.

Qu’on me donne cette chance,
Juste un terme à mon errance,
Ce s’rait plus bel hommage,
La plus belle des images.

L’inconnu du bataillon,
L’empêcheur de tourner
En rond,
Laissez-moi encore rêver,
Ne plus être sous les pieds.
Qu’un..

(Refrain)
Grain de sable, grain de sable,
Je ne suis
Qu’un grain de sable,
Grain de sable,
Pas content, non !
Pas content de mon état.
Dans l’étable, grain de sable,
Y avait un âne et un bœuf,
Sous ses mains
Grain de sable,
Je serai comme un sou neuf.
Juste un vase, grain de sable,
Pourvu que ce soit au feu,
Qu’elle me donne, l’apparence..
L’apparence qu’elle veut…
vai.. va.. va.. va..

Et me glisser en tour de rein,
Là sous le feu de sa main,
Pour me brûler à son tour,
Comme au plus beau des beaux jours…

Je ne suis
Qu’un grain de sable,
Amoureux de cette fable,
Et m’alanguir sur la table,
Comme un désir ineffable.

Faire l’amour à la glaise,
Juste pour sentir la braise,
Et m’immoler en silence,
En tournemain si intense…

C’est tout cela qui m’apaise,
Là au flanc de ma falaise,
Je voudrais sur cette terre,
Sentir encore la lumière…

Et me fondre en alchimie,
Pour me noyer par défi,
Sentir ses mains qui excellent,
Renaître sur sa girelle…

Refrain

Chorus

Et de ma plage, infidèle,
Je laisserai les ombrelles,
Ainsi que leurs ritournelles,
Juste pour plaire à ma belle…

Faire l’amour à la terre,
C’est tout ce que je sais faire,
Elle est belle et solitaire,
Je suis fier de ma potière…

Je serai bien volontaire,
Grain de sable à part entière,
Et je n’attends
Plus que des ailes,

Pour qu’à sa pâte
Elle me mêle…

Refrain

grain de sable, grain de sable,
grain de sable grain de sable..ad lib

À force de courir…

Paroles et musique : Erwens
Extrait de l’album « Eponyme » Erwens

À force de courir
Avec le vent de face,
En essayant de fuir
Les jeux de pile ou face,
Et tous ces souvenirs,
Qui nous laissent des traces
Comme autant de blessures,
Que jamais rien n’efface.

On se croit le plus fort,
À travers et à tort.
Et dans l’obscurité
Qui passe et nous dévore,
Y a comme un parchemin,
Où la vie se dévoile,
Tout au bout du chemin
Ne brille qu’une étoile…

Et sans aucun regret,
Je brûlerai mon image,
En offrant des messages
Aux oiseaux de passage…
Quatre poignées de rimes,
Pour les chasseurs de primes,
Et comme seul héritage,
Des photos de voyage…

J’invent’rai des histoires
Surgies de ma mémoire,
Marcherai dans les rues
Sans être bienvenu,
En laissant de côté
Les regards indignés,
Boucliers de revanche,
De ma sincérité…
Pas question d’avancer
Avec les yeux bandés,
Cherchant des éclaircies
Dans de faux paradis…
Instants polaroîds,
Peuplés de faux semblants,
Car C’est toi qui décides
Ce qui est noir ou blanc…
Car C’est toi qui décides
Ce qui est noir ou blanc…

Et sans aucun regret,
Je brûlerai mon image,
En offrant des messages
Aux oiseaux de passage…
Quatre poignées d’abîmes,
Pour les chasseurs d’estime,
Et comme seul apanage,
Mes intérieurs naufrages.

Derrière les paravents
De ma fuite en avant,
Se dessinent en silence,
Tous mes rêves d’enfants…
Et je pose mes mains,
Comme sur une pomme
Sur les pans du destin,
Comme si je tenais Rome…

Et plus rien ne raisonne,
Mes silences blasés,
Aucun vent ne souffle,
Sur mes rêves gercés…
J’ai posé les limites
De mon ciel 4 étoiles
Sur les ports inconnus
De mon âme animale…
Sur les ports inconnus
De mon âme animale…

Et sans aucun regret,
Je brûlerai mon image,
En offrant des messages
Aux oiseaux de passage.
Quatre poignées de frime,
Et des contes de Grimm,
Comme seul babillage,
En éclats de partage.

À force de courir
Avec le vent de face,
En essayant de fuir
Les jeux de pile ou face,
Et tous ces souvenirs,
Qui nous laissent des traces
Comme autant de blessures,
Que jamais rien n’efface.

On se croit le plus fort,
À travers et à tort,
Et dans l’obscurité
Qui passe et nous dévore,
Y a comme un parchemin,
Où la vie se dévoile,
Tout au bout du chemin,
Tout au bout du chemin..
Ne brille qu’une étoile…

Ôtez-moi d’un doute

Paroles et musique : Erwens
Extrait de l’album « Eponyme » Erwens

C’est l’histoire d’une histoire,
Histoire d’opposition,
Entre matin et soir
Conflit d’génération.
En voici une version,
Version d’inquisition,
Entre midi et deux,
Même couleur de cheveux.

Il était de bon ton
En cours d’récréation,
D’cracher derrière le pion,
D’implorer son pardon.
Il n’y a plus d’bon ton
En cours d’récréation,
On braque les Chevignon,
à coups
d’Smith et Wesson.

(Refrain)
Ôtez- moi d’un doute,
Coûte que coûte,
J’ai une drôle d’impression,
Qui va faire sensation.
Ôtez-moi d’un doute,
Coûte que coûte,
C’est plus qu’une impression,
C’est une constatation,
On devient “vieux con”
De plus en plus jeune.

Et plus on communique,
Plus on est
Comme “unique”,
On n’croit plus en Cythère,
On n’voit plus
Qu’en “cyber”,
Hyper méga giga,
Micro puce, fier à bras,
Si t’as pas Internet,
T’es pas net.
Mais les changements d’heure,
La mort des petites fleurs,
Pour ceux de 68
Les carottes sont cuites.
Tous ces effets de “cer” titude d’avoir raison,
Font croire
Dur comme fer,
Que les vieux
Sont des cons !

Refrain

Pourtant
Il n’y a pas d’âge,
Pas d’couleur pas d’plumage,
On est con en bas âge,
Pour toujours
C’est dommage.
Changeons d’catégorie,
Et même de confrérie,
Car c’est bien là qu’on,
Doit laisser ces cons là !

Quand Brassens déclamait
Ses histoires de gorille,
Bien des gens s’offusquaient,
Qu’il fasse rougir
Leurs filles,
Maintenant passionnés,
Ils ne jurent que par lui,
Mais ils sont congelés,
Quand ils crient au génie !

Refrain

Chorus accordéon

Ôtez- moi d’un doute,
Coûte que coûte,
J’ai une drôle d’impression,
Qui va faire sensation.
Ôtez-moi d’un doute,
Coûte que coûte,
C’est plus qu’une impression,
C’est une constatation,

On devient “vieux jeune”
De plus en plus…
Con !

Pas d’Âme

Paroles et musique : Erwens
Extrait de l’album « Eponyme » Erwens

Toi saltimbanque majuscule,
De l’aurore au crépuscule,
Un mini môme, au maximum,
Tes mains tes mains,
Tes yeux et tes refrains,
Sans lendemains, sans lendemains,
Quand tous tes gestes disaient aux autres …..

Si tu piaffes d’impatience, patience….
Ne crois pas que tu n’as pas d’âme,
Pas d’âme…
Tout ce qui vient de la foule,
Défoule cette force
Qui est un hymne…… à toi…

Tu avais l’argent au bout des doigts,
Et tout le monde a cru en toi,
Où t’as mis l’or, à part ton corps,
Ta voix ta voix, ton cœur
Et puis ta foi,
C’était ta croix, c’était ta loi,
Quand toute ta vie disait aux autres….

Si tu piaffes d’impatience, patience,
Ne crois pas que tu n’as pas d’âme,
Pas d’âme,
Tout ce qui vient de la foule,
Défoule cette force
Qui est un hymne…… à toi…

Un gros titre dans les journaux,
Première page, sa photo .
Mais ta vie n’est pas si rose,
Elle tient à si peu de choses.
Et dans la liste des éléments,
Quelle autre force qu’un océan,
Aurait pu t’causer tant de tourments ?
Et maintenant tu serres les dents,
Et comme lui tu serres les poings….

Si tu piaffes d’impatience, patience,
Ne crois pas que tu n’as pas d’âme,
Pas d’âme,

Tout ce qui vient de la Houle,
Déroule cette force
Comme un hymne…
À l’amour !

Les Mots

Paroles et musique : Erwens
Extrait de l’album « Eponyme » Erwens

[one_half last=”no”]
Mariage des mots,
Petites phrases en l’air,
Pour en faire des marmots,
Des p’tits mots des modestes.
Les mots se jouent de nous souvent,
Nous assassinent nous condamnent,
Au roi Midas se disent au vent,
Et en douceur se font Modane.
Les mots font mal, on dit des maux,
Des mots d’éclats, des maux de têtes,
Des mots qui partent,
des mots qui restent,
Et des mots libres démo… cratie…(bis)

N’ayons pas peur des mots,
Même s’ils sont un peu gros,
Même dits à demi-mot,
Ils ne sont qu’animaux,
Et nos oreilles si fragiles,
S’’offusquent parfois sans mobiles,
Et terrassées par l’émotion
Se démotivent sans passion
Les mots font peur à l’émotif,
En wagon ne sont que des leurres,
Locomotive à leitmotiv,
Et l’hémo… phile à sang à l’heure. (Bis)

Est-ce ainsi que naissent les chansons,
Est-ce ainsi que naissent les passions,
Ainsi que les révolutions,
Les mots n’ont pas toujours raison,
Et quand ils ont le dernier mot,
On les remplace par d’autres maux.[/one_half]
Chorus piano

On brûle avec des mots,
Autant qu’un chalumeau,
On d’vient dromaludaire
Avec un mot de trop.
Faut sortir les mots bleus
Quand l’amour et morose,
Et dire les mots qu’on peut
Sans qu’ça indispose.

Que j’sois maudit si je n’dis mots,
Tous ces mots dits sont démodés,
Pourtant, j’ai vu se marier
Des tas de mots, des tas de mots
Qu’on n’a pas dits, non ! non !
Pour s’marier faut dire oui,
Rien qu’un p’tit mot pour toute la vie,
Des tas de mots pour se quitter,
Sur du papier l’hémorragie…
Et même parfois l’hémoglobine…

Est-ce ainsi que meurent les chansons,
Est-ce ainsi que meurent les passions,
Ainsi que les révolutions.
Les mots n’ont pas toujours raison,
Et quand ils ont le dernier mot,
On les remplace par d’autres m. a. u. x.
On les remplace par d’autres m. o. t. s
On les remplace par d’autres m. a. u. x.
On les remplace par d’autres… mots !

 

 

 

Le regard des autres

Paroles et musique : Erwens
Extrait de l’album « Eponyme » Erwens

Faut-il vivre ou mourir,
Condamné à subir,
Se soumettre, obéir,
Accepter ou bien fuir…
Calquer ses faits et gestes,
Jusqu’à c’que rien ne reste,
Balayer d’une main leste,
Ces idées indigestes,
Face au regard des autres…

Pour celle qui
Dans nos cœurs,
Est l’image du bonheur,
Ces visages de l’amour,
Qui défient pour toujours,
Sont sourires indécis,
Muets de jalousie,
Juste pour qu’on se décide
À se trouver stupide.

(Refrain)
Et tout ce qui
Nous pousse,
Qui nous donne
Des secousses…
A ne mettre en vitrine,
Que l’bleu de nos piscines,
Nous priver d’une vie,
D’une vie privée de vie,
D’une chambre avec vue,
Mais pas une vue
Sur la chambre
Pour le regard des autres…

Et marcher dans les rues
De ses rêves déchus,
Sans craindre pour autant
D’en subir les tourments,
Faire ce que bon
Nous semble,
Sans avoir les mains
Qui tremblent
Payer le prix,
Sans avoir rien appris,
Face au regard
Des autres…

Mimer la transparence,
Bouder nos différences…
Pour que plus
Rien ne change,
Ni ne nous dérange,
Couper ce qui dépasse,
Se fondre dans la masse,
Dans l’uniformité,
Juste histoire d’exister,
Dans le regard des autres…

Ne plus baisser les yeux,
Faire rougir les miroirs.
Se sentir un peu mieux,
Ne plus broyer du noir…
Renvoyer à leurs jeux,
Les vendeurs de désespoir,
Et naître dans l’aveu
De nos quêtes illusoires…

Refrain.

Faut-il vivre ou mourir,
Condamné à subir,
Se soumettre, obéir,
Accepter ou bien fuir.
Balayer d’une main leste,
Ces idées indigestes,
Et… Le regard des autres.

Je tiens le coup

Paroles et musique : Erwens
Extrait de l’album « Eponyme » Erwens

J’ai toujours refusé d’avancer,
Sans jeter un regard en arrière,
Et même jamais accepté
De me coudre les paupières.

Au creux de mes longueurs d’avance,
Flirté sur des années d’errance…
Posé mes pas sur d’autres pas,
Mais ça, j’savais qu’il n’fallait pas.

Appris le silence pour écouter,
Et puis parler pour ne rien taire
Tout désolé de n’en rien faire…

Voici donc de mes nouvelles,
Je tiens le coup. Je tiens le coup…

Mes catastrophes mes émotions,
Juste de simples excursions
Aux pays d’âme et de hasard
De hasard…
Les coups de blues et de blizzard,

Comme tous j’en ai eu ma part…
Gardez vos regards vos délires,
Moi aussi le soleil m’attire.
J’y ai mis mon cœur en point de mire.
Icare est mon ami de plume,
Mon ciel à moi n’est que bitume…

Voici donc de mes nouvelles,
Je tiens le coup… Je tiens le coup…

Et même brillant après cirage,
Cassé dedans, c’était normal,
D’voir mes plus beaux paysages
En Phases terminales
De mes plus beaux orages…

Alors, je ris, je ris et je m’étire,
Finalement autant en rire,
Autant en rire…
Lassé des pas en aventures,
Baissant les yeux sur des morsures,
Mais pas les bras, ça, je n’peux pas…

Voici donc de mes nouvelles,
Je tiens le coup… Je tiens le coup…
Voici donc de mes nouvelles,
Je tiens le coup…

Jean qui rit ou Jean qui pleure

Paroles et musique : Erwens
Extrait de l’album « Eponyme » Erwens

Jean qui rit ou Jean qui pleure,
Au loin j’entends les clameurs.
Mais place à nos sentiments,
D’argent ou de fer blanc…
Je sens ton regard sur moi
Coup de cœur ou coup d’éclat

Dis-moi ce que je dois croire
Entre ton bon et mon vouloir.
Y a-t-il un peu d’espoir,
Entre mon bon et ton vouloir ?

Qu’en est-il de nos ardeurs
À se prendre du bout du cœur,
Et de tes yeux mon firmament
M’y prendre comme un aimant.

Côté face côté pile
Ou tomber dans le mille,
Dis-moi ce que je dois croire
Entre ton bon et mon vouloir.
J’aime notre belle histoire
Entre mon bon et ton vouloir…

Si ce n’est qu’un courant d’air
Sorti tout droit de son repaire,
Que deviennent nos idées noires
Du matin ou bien du soir ?

Partent-elles en montgolfière
Au vent des bonnes manières,
Pour essaimer à l’envie
Les graines de notre ennui ?
À Dire tout et son contraire
Nos larmes sont amères,
Mais si l’on savait y faire
Quelle paix sur la terre.

Si tous les donneurs de leçon
Se prenaient à leurs hameçons,
Qu’est-ce que je devrais croire
De leur bon ou d’leur vouloir.
Et ils en font bien des histoires
Qu’il est bon d’leur en vouloir.

Tu n’es pas un courant d’air,
Rien qu’une belle volontaire
En liberté prisonnière
De mes drôles de manières.

De ton bon ou d’ton vouloir
Me voilà bien accroché.
De mon bon ou d’mon vouloir
Te voilà bien attichée…

Pot de fer ou pot de terre,
Pas d’ombre sans lumière.
Pas d’paradis sans enfer,
Que vivent les contraires.

Côté Ying ou côté yang,
Travailler tirer au flanc,
D’aussi loin dans ma mémoire.
Tous tes bons et tes vouloirs
Sont autant de bouts d’espoir.
Que je prends en bon vouloir…
Si ce n’est qu’un courant d’air
Sorti tout droit de son repaire,
Que deviennent nos idées noires
Du matin ou bien du soir ?

Partent-elles en montgolfière
Au vent des bonnes manières
Pour essaimer à l’envie
Les graines de notre ennui ?

Tu n’es pas un courant d’air
Rien qu’une belle volontaire
En liberté prisonnière
De mes drôles de manières…

Jean qui rit ou Jean qui pleure,
Au loin j’entends les clameurs.
Mais place à nos sentiments,
D’argent ou de fer blanc…

Je sens ton regard sur moi
Coup de cœur ou coup d’éclat.

Dis-moi ce que je dois croire
Entre ton bon et mon vouloir.
Y a-t-il un peu d’espoir,
Entre mon bon et ton vouloir ?
Entre ton bon et mon vouloir ?

Ce que je vous donne

Paroles et musique : Erwens
Extrait de l’album « Eponyme » Erwens

C’est comme des images dans la tête,
Qui se bousculent et qui s’envolent,
Comme des histoires sans paroles,
J’ai besoin d’elles pour faire la fête.
Je ferme les yeux et je décolle,
Pas facile, de changer de rôle.

C’est comme une flamme sans chaleur,
Qui passe et qui parle à mon cœur,
Qui me touche et puis qui m’effleure,
Et qui efface mes douleurs en couleur (bis)

Mais je ne dois rien à personne,
Sur tout que je vous donne,
Et c’est comme un morceau de cœur,
Qui dort à l’intérieur,
Et c’est comme un morceau de cœur,
Que je sors, de l’intérieur

C’est comme une blessure d’enfance,
Un souvenir, une drôle d’errance,
Juste un refrain en forme d’absence,
Des mots et des phrases en souffrance,
Pour exprimer mes différences,
C’est juste, pour saisir ma chance.

Je n’peux pas vivre en chien d’faïence,
À la merci d’une défaillance,
En ce monde d’intolérance,
Déchirure, qui se fait en silence, (bis)

Mais je ne dois rien à personne,
Sur tout que je vous donne,
Et c’est comme un morceau de cœur,
Qui dort à l’intérieur,
Et c’est comme un morceau de cœur,
Que je sors, de l’intérieur.

J’ai peur du vide autour de moi
Peur de la vie, de mes faux pas,
Peur qu’on décide à travers moi
Et même la nuit j’en pleure,
Peut-être, faut pas.

C’est comme une flamme sans chaleur,
Qui passe et qui parle à mon cœur,
Qui me touche et puis qui m’effleure,
Et qui efface mes douleurs en couleur.
Et qui efface mes douleurs en couleur.

Mais je ne dois rien à personne,
Sur tout que je vous donne,
Et c’est comme un morceau de cœur,
Qui dort à l’intérieur,
Et c’est comme un morceau de cœur,
Que je sors, de l’intérieur.
De l’intérieur.

Ma peau contre ta peau

Paroles et musique : Erwens
Extrait de l’album « Eponyme » Erwens

Tu me zieutes,
Tu m’admires,
Et je suis un peu gêné.
Tu me flirtes,
Tu m’aspires,
Mais je n’veux pas
Te freiner.

Tu es ma pieuvre,
Dans tes bras,
Tu manœuvres
Mes faux pas,
Non ! faut pas !!
Et face à tous tes baisers,
Je ne suis pas encore né !

Tu m’enivres, tu t’esquives,
Tu es pire qu’une anguille.
Tu ondules, tu pendules,
Tu te piques,
Tu te piques à mon aiguille.

Et ma tête, prisonnière,
De mes pensées,
Pas très sages.
Tends les mains, passagère,
De tes parfums de voyage.

(Refrain)
Mais un peu plus
Chaque jour,
Tu es l’amour
Qui frappe à ma porte,
Le tic-tac du temps
Qui court,
C’est ton cœur
Qui en est l’escorte.
C’est ta peau
Contre ma peau,
J’aimerai en faire
Un tableau,
De jour en jour,
Tu m’étonnes,
Pour toi, j’en ferai
Des tonnes.

Je m’escrime, sans déprime,
Je me bats
Contre les rimes.
Tu te colles, tu me frôles,
Tu m’fais jouer
Mon plus beau rôle.

Et ta main, sur ma main,
Ce n’est pas rien,
Nom d’un chien.
Ça vaut mieux,
qu’tous les Dieux,
Quand on est
qu’tous les deux.

Tu m’effleures,
à toute heure,
De tes ruses de sioux,
(see you later, see you soon…)
Et tes flèches
Dans mon cœur,
Finissent,
Par me rendre fou.

J’suis indien, je suis tien,
Et j’ai l’âme d’un vaurien.
Je n’suis qu’un Géronimo,
J’aime la grotte
De ma squaw.

Refrain

Tu es experte, réussie,
Rien en perte, qu’en profit.
Tu me gagnes, sans jouer,
Sans miser, j’suis tombé,
A tes pieds, j’suis lié.
A ton corps, chevillé,
Et mon rêve éveillé,
Est notre éternité.

C’est ma peau
Contre ta peau,
C’est ta peau
Contre ma peau,
C’est ma peau
Contre ta peau,
C’est ta peau
Contre ma peau,
C’est ma peau
Contre ta peau,
C’est ta peau
Contre ma peau !

Malgré toute l’estime

Paroles et musique : Erwens
Extrait de l’album « Eponyme » Erwens

S’il n’y avait
Que des rimes riches,
Comme potiche,
Riche et miche,
Peut-être aurais-je
Trouvé la voie,
Pour ne pas dire
N’importe quoi.

Car dites-moi,
à quoi ça rime,
D’être montré de l’index ?
De la cime jusqu’à l’abîme.
J’avoue que j’reste circonflexe…

(Refrain)
Malgré toute l’estime
Que j’me porte
J’ai parfois
La manière forte,
J’suis désolé
Si je m’emporte,
J’ai des tas de mots
En cohorte
Qui veulent me servir d’escorte.
Malgré toute l’estime,
Malgré toute l’estime,
Malgré toute l’estime
Que j’me porte….
Et tant pis
Si mes mots vous gênent
Histoire de paraître homogène
Je n’suis qu’un homo-textuel
Qui tire trop sur les ficelles

Que j’aimerais
Faire merveille
Élevé au jus de la treille
Juste pour battre le rappel,
En extraire le nectar le miel.

Refrain

Alors ça prête à confusion,
Ça fait de drôles
De décoctions,
Tous ces mots
Qui finissent par Sion,
Quel drôle d’effet
Ça fait là,…

Je sais c’est capillotracté,
Un peu par les cheveux tirés,
C’est la méthode de ce Coué,
Qui nous fait
Une carte de transe… Bis

J’suis fait au moule,
Tendance bouchot,
Troisième degré
C’est au goulot,
Que j’assume
Le mieux au boulot,
Des qu’il faut faire rigolo.

Je suis marxiste,
Tendance Groucho,
J’aime bien son frère,
Lui c’est Harpo,
Quoique Chico est flamenco !
J’préfère Zippo
Comme …….sobriquet !!!

Refrain

Malgré toute l’estime,
Malgré toute l’estime,
Malgré toute l’estime
Que j’me porte…

Rue du moulin d’Étienne

Je dédie cette chanson à Miguel Flores

Paroles et musique : Erwens
Extrait de l’album « Eponyme » Erwens

Rue du moulin d’Étienne,
Je vois à travers mes persiennes,
Jouer les gosses à la marelle,
Surveillés par des femmes,
Encore très belles.
Et bien, qu’à cela ne tienne,
Quand on voit les fleurs
On voit les graines,
Elles courent partout en ribambelles,
Sur les pelouses en aquarelles.

Passe le temps,
Jouent les enfants,
Au fil d’une mélodie, 
D’un accord qui te sourit,
T’en fait pas mon petit bonhomme, 
On se reverra samedi,
À samedi..

Rue du moulin d’Étienne
Je guette jusqu’à c’que la nuit vienne,
Que les p’tits gosses rentrent chez eux,
Tout crottés mais plein d’éclats
Dans les yeux.
Et moi derrière mes fenêtres,
J’écris des tas de mots et de lettres,
Des chansons pour le bien être,
Qui le seront un jour peut être…

Passe le temps,
Jouent les enfants,
Au fil d’une mélodie, 
D’un accord qui te sourit,
T’en fait pas mon petit bonhomme, 
On se reverra samedi,
À samedi…

Rue du moulin d’Étienne,
Les mélodies qui sont les miennes
Seront couvertes par la télé,
On sentira les frites,
à plein nez !

Passe le temps, 
Jouent les enfants,
Au fil d’une mélodie, 
D’un accord qui te sourit,
T’en fait pas mon petit bonhomme, 
On se reverra samedi,
À samedi…

Coffee Blues

Paroles et musique : Erwens
Extrait de l’album « Contes à rebours » Erwens

 

[one_half last=”no”]

Un café noir sur la table, porté par une serveuse affable,
Et toi tu es là la tête, la tête dans les nuages,
Tu voudrais bien essayer d’écrire des images, des voyages,
Mais il n’y a que l’écho du juke-box,
Qui te réponds un p’tit peu comme une intox,
Tu mets une pièce, et une voix te répond
En réalité, c’est juste une illusion, toile de fond,

C’est le coffee, coffee, coffee blues,
C’est celui que tu bois,
Quand tu es mal dans ta peau,
Quand tu es mal dans ta vie,
Quand tu es mal dans ta tête,
Quand tu as l’blues, le blues du coffee, coffee,
Coffee blues, Coffee blues.

Tu tires sur ta cigarette, une bouffée poison,
Ce cancer qui te ronge, viril par dérision,
Et toi tu es là la tête, la tête dans la fumée,
Tu imprimes des idées sur du papier, papier à rouler,
Finalement tu es là, seul perdu dans la foule,
Un piéton triste, parmi les voitures qui roulent
Au milieu d’un bistrot, la musique te saoule,
Cible des paumés, attardés,
Qui d’un regard te fouillent, et te violent.[/one_half]

C’est le coffee, coffee, coffee blues,
C’est celui que tu bois,
Quand tu es mal dans ta peau,
Quand tu es mal dans ta vie,
Quand tu es mal dans ta tête,
Quand tu as l’blues, le blues du coffee, coffee,
Coffee blues, Coffee blues.

Tu voudrais bien sortir dans la rue t’oxygéner,
Cette bouffée d’air pur, qui te manque et t’étouffe,
Mais la porte s’entrouvre, pour laisser pénétrer,
Toute une mascarade de gens qui s’engouffre,
Et s’essouffle.
Des sourires qui pleurent, des mégots écrasés,
Atmosphère chargée, tu te laisses enivrer,
Mais tu sais que ta place est ailleurs, meilleure,
Et tu n’oses pas partir,
C’est peut-être la peur du…………….

Coffee, coffee, coffee blues,
Celui que tu bois,
Quand tu es mal dans ta peau,
Quand tu es mal dans ta vie,
Quand tu es mal dans ta tête,
Quand tu as l’blues, le blues du coffee, coffee,
Coffee blues, Coffee blues

 

 

 

Essai haine CF

Paroles et musique : Erwens
Extrait de l’album « Contes à rebours » Erwens

[one_half last=”no”]

Ce matin là dans mon train train,
J’étais sur le chemin de faire,
Des vocalises pour essayer
D’éclaircir ma voix ferrée,
Je perds la tête ou je déraille
Comme um train fou à court de rail,

À bout de souffle je m’égare
Sans même plus pouvoir crier halte,
Et dans les mots de mes chansons,
Y a tout un wagon d’idées floues,
Mal aiguillées sur des stations
Qui ne valent pas un cachou.

J’ai mis de l’eau dans ma chaudière,
Dételé mon cheval vapeur,
Un peu d’Muddy dans mon water,
De l’ironie dans mon moteur,
De l’Ophélie dans mon winter,
Pour que Dieu me donne la voie,
Je sais qu’il faut que je turbine
Pour être au top dans hit machine.

Et passe ma vie comme un express,
Avec ses tracas et son stress,
En fin de compte au terminus,
On m’prendrait presque pour un minus.
Je ne vais pas me mettre à faire du raï,
Crier Khaled dans l’train corail,
Du sax pour vaches limousines,
Aller à Dax en micheline.
J’suis comme tous ces chanteurs locaux,
que l’fait d’être loco..motive,
Paris Brest ce n’est pas du gateau,
Ce n’est qu’un passage à nigaud.[/one_half]

J’ai mis de l’eau dans ma chaudière,
Dételé mon cheval vapeur,
Un peu d’Muddy dans mon water,
De l’ironie dans mon moteur
De l’Ophélie dans mon winter,
Pour que Dieu lui donne la voie,
Je sais qu’il faut que je turbine
Pour être au top dans hit machine

Je n’suis à tort ou à réseau,
Qu’un auteur pas très ordinaire,
Qui sniffe les lignes ferroviaires,
Pour faire des phrases qui cheminent haut.
Et j’espère que ce convoi,
N’est pas une erreur d’aiguillage,
Une simple voie de garage,
Ou tête baissée je vais droit.
Laissez-moi encore rêver,
Je sais qu’il n’est jamais trop tard,
Grâce à cet hymne TGV,
Je s’rai peut être une eurostar.

J’mettrai de l’eau dans ma chaudière,
Détèlerai mon cheval vapeur,
Un peu d’Muddy dans mon water,
De l’ironie dans mon moteur
De l’Ophélie dans mon Winter,
Pour que Dieu me donne la voie,
Je sais qu’il faut que je turbine
Pour être au top dans hit machine
Je sais qu’il faut que je turbine
Pour être au tip dans hot machin

 

 

 

J’Cours

Paroles et musique : Erwens
Extrait de l’album « Contes à rebours » Erwens

 

[one_half last=”no”]

Toutes ces petites choses,
Ses sourires en coin,
Ces fleurs qu’elle dépose
Du bout de ses mains.
Et ce regard fier
Qui vous transforme en pierre,
Oiseau qui s’envole,
De son aile me frôle.
Sur mon calendrier,
Tous mes jours sont fériés,
J’suis désolé….
Et tous ces draps froissés,
Souvenirs d’amours pressés,
Ces regards qu’on oublie
En s’disant, c’est fini.
Cassures inutiles
De ces cœurs trop fragiles,
D’avoir servis si forts,
Qu’ils en demandent encore….

Et moi j’cours, j’cours,
Je cours à perdre haleine,
Sur des routes brûlées
De déserts d’amours fous,
J’cours, j’cours,
Je cours comme un enfant,
Qui a troqué se jouets
Pour une peau d’adulte.

Lendemains qui pleurent,
Accompagnent les cœurs,
De ces amours aphones,
En regrets silicones,
Et puis passe le temps,[/one_half]
En riant doucement,
D’ces hivers camouflés

En étés fatigués.
Sur mon calendrier,
C’est tout l’temps le printemps,
J’suis désolé…..

Et moi j’cours, j’cours,
Je cours à perdre haleine,
Sur des routes brûlées
De déserts d’amours fous,
J’cours, j’cours,
Je cours comme un enfant,
Qui a troqué ses jouets
Pour une peau d’adulte.

J’oublie toutes ces images,
Me promets d’être sage,
Dans cette vie qui fait rage,
Quand on sort de la cage.
Il y a même des chansons
Qu’on écrit sans raison,
Autre que celle du cœur,
Pour en faire son bonheur.

Réf…bis.

Il y a même des chansons
Qu’on écrit sans raison,
Autre que celle du cœur,
Pour en faire son bonheur…