Auteur/autrice : Erwens
Erwens
La belle chanson française
Carcassonnais depuis quelques années, auteur-compositeur-interprète, habile tisseur de mots et de notes, cet artiste éclectique puise son inspiration dans les racines de la belle chanson française à texte qu’il aime défendre avec passion.
Lauréat de nombreux prix, (Journées Brassens à Sète en 1989) ainsi que des passages dans des prestigieuses salles de L’hexagone, Olympia, Sporting Club de Monaco, Palais des festivals à Cannes….
Sur scène
De cabaret en festival ou en salles de spectacles, entre ses prestations dans le duo musical humoristique des « Tristes Sires » du trio « Callipyge » ou sur le répertoire de Jean FERRAT, la scène n’a plus de secret pour lui… son 3eme album « EPONYME » sorti en 2014 et se taille actuellement un joli succès d’estime.
On le retrouve d’ailleurs de plus en plus souvent à l’étranger, et il partage son temps entre l’Allemagne, la Belgique ou le Canada, où il est de plus en plus souvent sollicité.
C’est accompagné de sa guitare en solo et jusqu’à 6 musiciens qu’il viendra vous interpréter un florilège de ses chansons personnelles !
Artisan discret dans son Languedoc, plus soucieux de bien faire que de faire davantage, il prend le temps de produire ses chansons.
Sur disques
Voilà déjà presque vingt ans qu’il enregistrait son premier CD, Vol de Nuit, sous son vrai nom, Renaud Jeune.
Quelques singles de deux ou quatre titres de temps en temps, puis un autre album en 2010, « Contes à Rebours« , « Eponyme » en 2014, et « A cordes et âme » tout juste sorti constituent une discographie assez sobre pour un artiste qui multiplie les scènes de façon variée : comédies musicales, spectacles pour enfants et autres prestations seul ou accompagné.
Les CD sont disponibles dans la boutique.
Erwens chante Ferrat
Le concert
Ainsi le spectacle « Erwens chante Ferrat » vous parle simplement d’un artiste chanté par un autre artiste, avec sincérité et amour, sans copier ni trahir. Consacrer un concert à « l’Ardéchois » ne peut se faire que lorsqu’on possède la même humilité, la même fougue que lui, lorsqu’on aime et maîtrise l’œuvre.
Par des arrangements musicaux originaux et personnels, Erwens vous entraîne à revivre ces textes immortels jusqu’à les redécouvrir, vous donne l’envie de plonger dans l’instant, vous invite à la rêverie et absolument, à la passion de la chanson française qu’il a choisi, délibérément, de défendre depuis vingt-cinq ans déjà…
Au programme : Ma môme, Potemkine, Oural Ouralou, À Brassens, Que serais-je sans toi, C’est beau la vie, La montagne, Nuit et brouillard, On ne voit pas le temps passer, Hourra, Les petites filles modèles, La commune, Aimer à perdre la raison,… (liste non exhaustive)
C’est ainsi que le temps vous paraîtra trop court, et qu’il ira au bout de sa performance, c’est ainsi que vous reprendrez avec lui refrains et mélodies, c’est ainsi que vous vous laisserez transporter dans son univers, avec le seul risque de ne plus pouvoir vous en passer.
Ils en parlent
Des affiches
CALENDRIER
Nos Enchanteurs.com
Erwens, Eponyme
Artisan discret dans son Languedoc, plus soucieux de bien faire que de faire davantage, il prend le temps de produire ses chansons.
Voilà déjà presque vingt ans qu’il enregistrait son premier CD, Vol de Nuit, sous son vrai nom, Renaud Jeune.[/one_half]
Quelques singles de deux ou quatre titres de temps en temps, puis un autre album en 2010, Contes à Rebours constituent une discographie assez sobre pour un artiste qui multiplie les scènes de façon variée : comédies musicales, spectacles pour enfants et autres prestations seul ou accompagné. En effet, on le retrouve avec Alexandre Karsenti dans les Tristes Sires, duo musical comique et dans Callipyge, un groupe qui reprend avec une joviale énergie les chansons de Brassens.
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Ce nouvel opus, Eponyme, plus intime, s’interroge sur l’homme à mi-chemin de sa vie, il nous rappelle la fragilité de nos convictions, l’importance de l’amour et de la tendresse.[/one_half]
La lucidité n’exclue pas l’humour qu’il pratique avec élégance. Lecteur acharné, auteur talentueux à ses heures (cf NosEnchanteurs), il sait jouer des syllabes et des rythmes avec la fraîcheur de la jeunesse et la délicatesse d’un orfèvre.
« Mariage des mots,
Petites phrases en l’air
Pour en faire des marmots
Des p’tits mots, des modestes »
Mariage aussi de la musique jazzy, douce et rythmée avec ces mots. Erwens, le timbre clair et caressant, est entouré d’une belle équipe musicale, dirigée par son complice Alexandre Karsenti. Ils nous présentent un bien bel album, joliment illustré et fort agréable à entendre et à écouter.
Ajouté par Michel Trihoreau le 13 novembre 2013.
Sauvé dans Lancer de disque, Michel Trihoreau
http://www.nosenchanteurs.eu/index.php/2013/11/13/erwens-eponyme/
Les Belles Rencontres
Mes Guitares
Mes Guitares
Les Années 80 à 90
Les Années 80 à 90
Prédestiné ?
Dans les bras de Margot
Paroles et musique : Erwens
Extrait de l’album « Eponyme » Erwens
Dans les bras de Margot,
J’oublie tout je suis bien,
Je n’pense plus à rien.
Dans les bras de Margot,
Y a du bleu des oiseaux,
La mer et les bateaux.
Dans le cœur de Margot,
Y a tellement d’espace,
Chacun trouve sa place.
Mais quel est le secret,
De sa sérénité ?
Dans ces bras-là chapeau,
On peut vivre et rêver.
Dans les bras de Margot,
J’oublie tout je suis bien,
Je n’pense plus à rien.
Dans le cœur de Margot,
Y a quelques cicatrices
Qu’elle montre avec délice.
Dans les yeux de Margot,
Y a comme des étincelles
Qui rendent
La vie plus belle.
Voila tout le secret,
De sa sérénité,
Dans les bras de Margot,
On peut vivre et rêver.
Mais dans son cœur
La belle,
Elle a aimé des hommes,
Elle a appris en somme,
À n’plus vivre pour elle.
Quand ses mains
Vous dessinent,
Sa vie en quelques traits,
Peu à peu on devine
Quelle femme elle a été…
Mais dans son cœur
La belle,
Elle a aimé des hommes.
Elle a appris en somme,
À n’plus vivre pour elle.
Quand ses mains
Vous dessinent,
Sa vie en quelques traits,
Peu à peu on devine
Quelle femme elle a été…
Et comme une aquarelle,
Fragile comme
Une ombrelle,
Une petite flamme
Brûle au fond
De son âme.
Et son p’tit cœur s’alarme,
De n’avoir rien laissé,
Que le goût d’une larme,
Souvenir d’un été.
Grain de sable
à mon amie kaoline
Paroles et musique : Erwens
Extrait de l’album « Eponyme » Erwens
Je ne suis
Qu’un grain de sable,
Qui se voudrait plus aimable,
Pour pouvoir être capable,
D’apprivoiser un potier.
Qu’on me donne cette chance,
Juste un terme à mon errance,
Ce s’rait plus bel hommage,
La plus belle des images.
L’inconnu du bataillon,
L’empêcheur de tourner
En rond,
Laissez-moi encore rêver,
Ne plus être sous les pieds.
Qu’un..
(Refrain)
Grain de sable, grain de sable,
Je ne suis
Qu’un grain de sable,
Grain de sable,
Pas content, non !
Pas content de mon état.
Dans l’étable, grain de sable,
Y avait un âne et un bœuf,
Sous ses mains
Grain de sable,
Je serai comme un sou neuf.
Juste un vase, grain de sable,
Pourvu que ce soit au feu,
Qu’elle me donne, l’apparence..
L’apparence qu’elle veut…
vai.. va.. va.. va..
Et me glisser en tour de rein,
Là sous le feu de sa main,
Pour me brûler à son tour,
Comme au plus beau des beaux jours…
Je ne suis
Qu’un grain de sable,
Amoureux de cette fable,
Et m’alanguir sur la table,
Comme un désir ineffable.
Faire l’amour à la glaise,
Juste pour sentir la braise,
Et m’immoler en silence,
En tournemain si intense…
C’est tout cela qui m’apaise,
Là au flanc de ma falaise,
Je voudrais sur cette terre,
Sentir encore la lumière…
Et me fondre en alchimie,
Pour me noyer par défi,
Sentir ses mains qui excellent,
Renaître sur sa girelle…
Refrain
Chorus
Et de ma plage, infidèle,
Je laisserai les ombrelles,
Ainsi que leurs ritournelles,
Juste pour plaire à ma belle…
Faire l’amour à la terre,
C’est tout ce que je sais faire,
Elle est belle et solitaire,
Je suis fier de ma potière…
Je serai bien volontaire,
Grain de sable à part entière,
Et je n’attends
Plus que des ailes,
Pour qu’à sa pâte
Elle me mêle…
Refrain
grain de sable, grain de sable,
grain de sable grain de sable..ad lib
À force de courir…
Paroles et musique : Erwens
Extrait de l’album « Eponyme » Erwens
À force de courir
Avec le vent de face,
En essayant de fuir
Les jeux de pile ou face,
Et tous ces souvenirs,
Qui nous laissent des traces
Comme autant de blessures,
Que jamais rien n’efface.
On se croit le plus fort,
À travers et à tort.
Et dans l’obscurité
Qui passe et nous dévore,
Y a comme un parchemin,
Où la vie se dévoile,
Tout au bout du chemin
Ne brille qu’une étoile…
Et sans aucun regret,
Je brûlerai mon image,
En offrant des messages
Aux oiseaux de passage…
Quatre poignées de rimes,
Pour les chasseurs de primes,
Et comme seul héritage,
Des photos de voyage…
J’invent’rai des histoires
Surgies de ma mémoire,
Marcherai dans les rues
Sans être bienvenu,
En laissant de côté
Les regards indignés,
Boucliers de revanche,
De ma sincérité…
Pas question d’avancer
Avec les yeux bandés,
Cherchant des éclaircies
Dans de faux paradis…
Instants polaroîds,
Peuplés de faux semblants,
Car C’est toi qui décides
Ce qui est noir ou blanc…
Car C’est toi qui décides
Ce qui est noir ou blanc…
Et sans aucun regret,
Je brûlerai mon image,
En offrant des messages
Aux oiseaux de passage…
Quatre poignées d’abîmes,
Pour les chasseurs d’estime,
Et comme seul apanage,
Mes intérieurs naufrages.
Derrière les paravents
De ma fuite en avant,
Se dessinent en silence,
Tous mes rêves d’enfants…
Et je pose mes mains,
Comme sur une pomme
Sur les pans du destin,
Comme si je tenais Rome…
Et plus rien ne raisonne,
Mes silences blasés,
Aucun vent ne souffle,
Sur mes rêves gercés…
J’ai posé les limites
De mon ciel 4 étoiles
Sur les ports inconnus
De mon âme animale…
Sur les ports inconnus
De mon âme animale…
Et sans aucun regret,
Je brûlerai mon image,
En offrant des messages
Aux oiseaux de passage.
Quatre poignées de frime,
Et des contes de Grimm,
Comme seul babillage,
En éclats de partage.
À force de courir
Avec le vent de face,
En essayant de fuir
Les jeux de pile ou face,
Et tous ces souvenirs,
Qui nous laissent des traces
Comme autant de blessures,
Que jamais rien n’efface.
On se croit le plus fort,
À travers et à tort,
Et dans l’obscurité
Qui passe et nous dévore,
Y a comme un parchemin,
Où la vie se dévoile,
Tout au bout du chemin,
Tout au bout du chemin..
Ne brille qu’une étoile…
Ôtez-moi d’un doute
Paroles et musique : Erwens
Extrait de l’album « Eponyme » Erwens
C’est l’histoire d’une histoire,
Histoire d’opposition,
Entre matin et soir
Conflit d’génération.
En voici une version,
Version d’inquisition,
Entre midi et deux,
Même couleur de cheveux.
Il était de bon ton
En cours d’récréation,
D’cracher derrière le pion,
D’implorer son pardon.
Il n’y a plus d’bon ton
En cours d’récréation,
On braque les Chevignon,
à coups
d’Smith et Wesson.
(Refrain)
Ôtez- moi d’un doute,
Coûte que coûte,
J’ai une drôle d’impression,
Qui va faire sensation.
Ôtez-moi d’un doute,
Coûte que coûte,
C’est plus qu’une impression,
C’est une constatation,
On devient « vieux con »
De plus en plus jeune.
Et plus on communique,
Plus on est
Comme « unique »,
On n’croit plus en Cythère,
On n’voit plus
Qu’en « cyber »,
Hyper méga giga,
Micro puce, fier à bras,
Si t’as pas Internet,
T’es pas net.
Mais les changements d’heure,
La mort des petites fleurs,
Pour ceux de 68
Les carottes sont cuites.
Tous ces effets de « cer » titude d’avoir raison,
Font croire
Dur comme fer,
Que les vieux
Sont des cons !
Refrain
Pourtant
Il n’y a pas d’âge,
Pas d’couleur pas d’plumage,
On est con en bas âge,
Pour toujours
C’est dommage.
Changeons d’catégorie,
Et même de confrérie,
Car c’est bien là qu’on,
Doit laisser ces cons là !
Quand Brassens déclamait
Ses histoires de gorille,
Bien des gens s’offusquaient,
Qu’il fasse rougir
Leurs filles,
Maintenant passionnés,
Ils ne jurent que par lui,
Mais ils sont congelés,
Quand ils crient au génie !
Refrain
Chorus accordéon
Ôtez- moi d’un doute,
Coûte que coûte,
J’ai une drôle d’impression,
Qui va faire sensation.
Ôtez-moi d’un doute,
Coûte que coûte,
C’est plus qu’une impression,
C’est une constatation,
On devient « vieux jeune »
De plus en plus…
Con !
Pas d’Âme
Paroles et musique : Erwens
Extrait de l’album « Eponyme » Erwens
Toi saltimbanque majuscule,
De l’aurore au crépuscule,
Un mini môme, au maximum,
Tes mains tes mains,
Tes yeux et tes refrains,
Sans lendemains, sans lendemains,
Quand tous tes gestes disaient aux autres …..
Si tu piaffes d’impatience, patience….
Ne crois pas que tu n’as pas d’âme,
Pas d’âme…
Tout ce qui vient de la foule,
Défoule cette force
Qui est un hymne…… à toi…
Tu avais l’argent au bout des doigts,
Et tout le monde a cru en toi,
Où t’as mis l’or, à part ton corps,
Ta voix ta voix, ton cœur
Et puis ta foi,
C’était ta croix, c’était ta loi,
Quand toute ta vie disait aux autres….
Si tu piaffes d’impatience, patience,
Ne crois pas que tu n’as pas d’âme,
Pas d’âme,
Tout ce qui vient de la foule,
Défoule cette force
Qui est un hymne…… à toi…
Un gros titre dans les journaux,
Première page, sa photo .
Mais ta vie n’est pas si rose,
Elle tient à si peu de choses.
Et dans la liste des éléments,
Quelle autre force qu’un océan,
Aurait pu t’causer tant de tourments ?
Et maintenant tu serres les dents,
Et comme lui tu serres les poings….
Si tu piaffes d’impatience, patience,
Ne crois pas que tu n’as pas d’âme,
Pas d’âme,
Tout ce qui vient de la Houle,
Déroule cette force
Comme un hymne…
À l’amour !
Les Mots
Paroles et musique : Erwens
Extrait de l’album « Eponyme » Erwens
[one_half last= »no »]
Mariage des mots,
Petites phrases en l’air,
Pour en faire des marmots,
Des p’tits mots des modestes.
Les mots se jouent de nous souvent,
Nous assassinent nous condamnent,
Au roi Midas se disent au vent,
Et en douceur se font Modane.
Les mots font mal, on dit des maux,
Des mots d’éclats, des maux de têtes,
Des mots qui partent,
des mots qui restent,
Et des mots libres démo… cratie…(bis)
N’ayons pas peur des mots,
Même s’ils sont un peu gros,
Même dits à demi-mot,
Ils ne sont qu’animaux,
Et nos oreilles si fragiles,
S’’offusquent parfois sans mobiles,
Et terrassées par l’émotion
Se démotivent sans passion
Les mots font peur à l’émotif,
En wagon ne sont que des leurres,
Locomotive à leitmotiv,
Et l’hémo… phile à sang à l’heure. (Bis)
Est-ce ainsi que naissent les chansons,
Est-ce ainsi que naissent les passions,
Ainsi que les révolutions,
Les mots n’ont pas toujours raison,
Et quand ils ont le dernier mot,
On les remplace par d’autres maux.[/one_half]
Chorus piano
On brûle avec des mots,
Autant qu’un chalumeau,
On d’vient dromaludaire
Avec un mot de trop.
Faut sortir les mots bleus
Quand l’amour et morose,
Et dire les mots qu’on peut
Sans qu’ça indispose.
Que j’sois maudit si je n’dis mots,
Tous ces mots dits sont démodés,
Pourtant, j’ai vu se marier
Des tas de mots, des tas de mots
Qu’on n’a pas dits, non ! non !
Pour s’marier faut dire oui,
Rien qu’un p’tit mot pour toute la vie,
Des tas de mots pour se quitter,
Sur du papier l’hémorragie…
Et même parfois l’hémoglobine…
Est-ce ainsi que meurent les chansons,
Est-ce ainsi que meurent les passions,
Ainsi que les révolutions.
Les mots n’ont pas toujours raison,
Et quand ils ont le dernier mot,
On les remplace par d’autres m. a. u. x.
On les remplace par d’autres m. o. t. s
On les remplace par d’autres m. a. u. x.
On les remplace par d’autres… mots !
Le regard des autres
Paroles et musique : Erwens
Extrait de l’album « Eponyme » Erwens
Faut-il vivre ou mourir,
Condamné à subir,
Se soumettre, obéir,
Accepter ou bien fuir…
Calquer ses faits et gestes,
Jusqu’à c’que rien ne reste,
Balayer d’une main leste,
Ces idées indigestes,
Face au regard des autres…
Pour celle qui
Dans nos cœurs,
Est l’image du bonheur,
Ces visages de l’amour,
Qui défient pour toujours,
Sont sourires indécis,
Muets de jalousie,
Juste pour qu’on se décide
À se trouver stupide.
(Refrain)
Et tout ce qui
Nous pousse,
Qui nous donne
Des secousses…
A ne mettre en vitrine,
Que l’bleu de nos piscines,
Nous priver d’une vie,
D’une vie privée de vie,
D’une chambre avec vue,
Mais pas une vue
Sur la chambre
Pour le regard des autres…
Et marcher dans les rues
De ses rêves déchus,
Sans craindre pour autant
D’en subir les tourments,
Faire ce que bon
Nous semble,
Sans avoir les mains
Qui tremblent
Payer le prix,
Sans avoir rien appris,
Face au regard
Des autres…
Mimer la transparence,
Bouder nos différences…
Pour que plus
Rien ne change,
Ni ne nous dérange,
Couper ce qui dépasse,
Se fondre dans la masse,
Dans l’uniformité,
Juste histoire d’exister,
Dans le regard des autres…
Ne plus baisser les yeux,
Faire rougir les miroirs.
Se sentir un peu mieux,
Ne plus broyer du noir…
Renvoyer à leurs jeux,
Les vendeurs de désespoir,
Et naître dans l’aveu
De nos quêtes illusoires…
Refrain.
Faut-il vivre ou mourir,
Condamné à subir,
Se soumettre, obéir,
Accepter ou bien fuir.
Balayer d’une main leste,
Ces idées indigestes,
Et… Le regard des autres.