Je tiens le coup

Paroles et musique : Erwens
Extrait de l’album « Eponyme » Erwens

J’ai toujours refusé d’avancer,
Sans jeter un regard en arrière,
Et même jamais accepté
De me coudre les paupières.

Au creux de mes longueurs d’avance,
Flirté sur des années d’errance…
Posé mes pas sur d’autres pas,
Mais ça, j’savais qu’il n’fallait pas.

Appris le silence pour écouter,
Et puis parler pour ne rien taire
Tout désolé de n’en rien faire…

Voici donc de mes nouvelles,
Je tiens le coup. Je tiens le coup…

Mes catastrophes mes émotions,
Juste de simples excursions
Aux pays d’âme et de hasard
De hasard…
Les coups de blues et de blizzard,

Comme tous j’en ai eu ma part…
Gardez vos regards vos délires,
Moi aussi le soleil m’attire.
J’y ai mis mon cœur en point de mire.
Icare est mon ami de plume,
Mon ciel à moi n’est que bitume…

Voici donc de mes nouvelles,
Je tiens le coup… Je tiens le coup…

Et même brillant après cirage,
Cassé dedans, c’était normal,
D’voir mes plus beaux paysages
En Phases terminales
De mes plus beaux orages…

Alors, je ris, je ris et je m’étire,
Finalement autant en rire,
Autant en rire…
Lassé des pas en aventures,
Baissant les yeux sur des morsures,
Mais pas les bras, ça, je n’peux pas…

Voici donc de mes nouvelles,
Je tiens le coup… Je tiens le coup…
Voici donc de mes nouvelles,
Je tiens le coup…

Jean qui rit ou Jean qui pleure

Paroles et musique : Erwens
Extrait de l’album « Eponyme » Erwens

Jean qui rit ou Jean qui pleure,
Au loin j’entends les clameurs.
Mais place à nos sentiments,
D’argent ou de fer blanc…
Je sens ton regard sur moi
Coup de cœur ou coup d’éclat

Dis-moi ce que je dois croire
Entre ton bon et mon vouloir.
Y a-t-il un peu d’espoir,
Entre mon bon et ton vouloir ?

Qu’en est-il de nos ardeurs
À se prendre du bout du cœur,
Et de tes yeux mon firmament
M’y prendre comme un aimant.

Côté face côté pile
Ou tomber dans le mille,
Dis-moi ce que je dois croire
Entre ton bon et mon vouloir.
J’aime notre belle histoire
Entre mon bon et ton vouloir…

Si ce n’est qu’un courant d’air
Sorti tout droit de son repaire,
Que deviennent nos idées noires
Du matin ou bien du soir ?

Partent-elles en montgolfière
Au vent des bonnes manières,
Pour essaimer à l’envie
Les graines de notre ennui ?
À Dire tout et son contraire
Nos larmes sont amères,
Mais si l’on savait y faire
Quelle paix sur la terre.

Si tous les donneurs de leçon
Se prenaient à leurs hameçons,
Qu’est-ce que je devrais croire
De leur bon ou d’leur vouloir.
Et ils en font bien des histoires
Qu’il est bon d’leur en vouloir.

Tu n’es pas un courant d’air,
Rien qu’une belle volontaire
En liberté prisonnière
De mes drôles de manières.

De ton bon ou d’ton vouloir
Me voilà bien accroché.
De mon bon ou d’mon vouloir
Te voilà bien attichée…

Pot de fer ou pot de terre,
Pas d’ombre sans lumière.
Pas d’paradis sans enfer,
Que vivent les contraires.

Côté Ying ou côté yang,
Travailler tirer au flanc,
D’aussi loin dans ma mémoire.
Tous tes bons et tes vouloirs
Sont autant de bouts d’espoir.
Que je prends en bon vouloir…
Si ce n’est qu’un courant d’air
Sorti tout droit de son repaire,
Que deviennent nos idées noires
Du matin ou bien du soir ?

Partent-elles en montgolfière
Au vent des bonnes manières
Pour essaimer à l’envie
Les graines de notre ennui ?

Tu n’es pas un courant d’air
Rien qu’une belle volontaire
En liberté prisonnière
De mes drôles de manières…

Jean qui rit ou Jean qui pleure,
Au loin j’entends les clameurs.
Mais place à nos sentiments,
D’argent ou de fer blanc…

Je sens ton regard sur moi
Coup de cœur ou coup d’éclat.

Dis-moi ce que je dois croire
Entre ton bon et mon vouloir.
Y a-t-il un peu d’espoir,
Entre mon bon et ton vouloir ?
Entre ton bon et mon vouloir ?

Ce que je vous donne

Paroles et musique : Erwens
Extrait de l’album « Eponyme » Erwens

C’est comme des images dans la tête,
Qui se bousculent et qui s’envolent,
Comme des histoires sans paroles,
J’ai besoin d’elles pour faire la fête.
Je ferme les yeux et je décolle,
Pas facile, de changer de rôle.

C’est comme une flamme sans chaleur,
Qui passe et qui parle à mon cœur,
Qui me touche et puis qui m’effleure,
Et qui efface mes douleurs en couleur (bis)

Mais je ne dois rien à personne,
Sur tout que je vous donne,
Et c’est comme un morceau de cœur,
Qui dort à l’intérieur,
Et c’est comme un morceau de cœur,
Que je sors, de l’intérieur

C’est comme une blessure d’enfance,
Un souvenir, une drôle d’errance,
Juste un refrain en forme d’absence,
Des mots et des phrases en souffrance,
Pour exprimer mes différences,
C’est juste, pour saisir ma chance.

Je n’peux pas vivre en chien d’faïence,
À la merci d’une défaillance,
En ce monde d’intolérance,
Déchirure, qui se fait en silence, (bis)

Mais je ne dois rien à personne,
Sur tout que je vous donne,
Et c’est comme un morceau de cœur,
Qui dort à l’intérieur,
Et c’est comme un morceau de cœur,
Que je sors, de l’intérieur.

J’ai peur du vide autour de moi
Peur de la vie, de mes faux pas,
Peur qu’on décide à travers moi
Et même la nuit j’en pleure,
Peut-être, faut pas.

C’est comme une flamme sans chaleur,
Qui passe et qui parle à mon cœur,
Qui me touche et puis qui m’effleure,
Et qui efface mes douleurs en couleur.
Et qui efface mes douleurs en couleur.

Mais je ne dois rien à personne,
Sur tout que je vous donne,
Et c’est comme un morceau de cœur,
Qui dort à l’intérieur,
Et c’est comme un morceau de cœur,
Que je sors, de l’intérieur.
De l’intérieur.

Ma peau contre ta peau

Paroles et musique : Erwens
Extrait de l’album « Eponyme » Erwens

Tu me zieutes,
Tu m’admires,
Et je suis un peu gêné.
Tu me flirtes,
Tu m’aspires,
Mais je n’veux pas
Te freiner.

Tu es ma pieuvre,
Dans tes bras,
Tu manœuvres
Mes faux pas,
Non ! faut pas !!
Et face à tous tes baisers,
Je ne suis pas encore né !

Tu m’enivres, tu t’esquives,
Tu es pire qu’une anguille.
Tu ondules, tu pendules,
Tu te piques,
Tu te piques à mon aiguille.

Et ma tête, prisonnière,
De mes pensées,
Pas très sages.
Tends les mains, passagère,
De tes parfums de voyage.

(Refrain)
Mais un peu plus
Chaque jour,
Tu es l’amour
Qui frappe à ma porte,
Le tic-tac du temps
Qui court,
C’est ton cœur
Qui en est l’escorte.
C’est ta peau
Contre ma peau,
J’aimerai en faire
Un tableau,
De jour en jour,
Tu m’étonnes,
Pour toi, j’en ferai
Des tonnes.

Je m’escrime, sans déprime,
Je me bats
Contre les rimes.
Tu te colles, tu me frôles,
Tu m’fais jouer
Mon plus beau rôle.

Et ta main, sur ma main,
Ce n’est pas rien,
Nom d’un chien.
Ça vaut mieux,
qu’tous les Dieux,
Quand on est
qu’tous les deux.

Tu m’effleures,
à toute heure,
De tes ruses de sioux,
(see you later, see you soon…)
Et tes flèches
Dans mon cœur,
Finissent,
Par me rendre fou.

J’suis indien, je suis tien,
Et j’ai l’âme d’un vaurien.
Je n’suis qu’un Géronimo,
J’aime la grotte
De ma squaw.

Refrain

Tu es experte, réussie,
Rien en perte, qu’en profit.
Tu me gagnes, sans jouer,
Sans miser, j’suis tombé,
A tes pieds, j’suis lié.
A ton corps, chevillé,
Et mon rêve éveillé,
Est notre éternité.

C’est ma peau
Contre ta peau,
C’est ta peau
Contre ma peau,
C’est ma peau
Contre ta peau,
C’est ta peau
Contre ma peau,
C’est ma peau
Contre ta peau,
C’est ta peau
Contre ma peau !

Malgré toute l’estime

Paroles et musique : Erwens
Extrait de l’album « Eponyme » Erwens

S’il n’y avait
Que des rimes riches,
Comme potiche,
Riche et miche,
Peut-être aurais-je
Trouvé la voie,
Pour ne pas dire
N’importe quoi.

Car dites-moi,
à quoi ça rime,
D’être montré de l’index ?
De la cime jusqu’à l’abîme.
J’avoue que j’reste circonflexe…

(Refrain)
Malgré toute l’estime
Que j’me porte
J’ai parfois
La manière forte,
J’suis désolé
Si je m’emporte,
J’ai des tas de mots
En cohorte
Qui veulent me servir d’escorte.
Malgré toute l’estime,
Malgré toute l’estime,
Malgré toute l’estime
Que j’me porte….
Et tant pis
Si mes mots vous gênent
Histoire de paraître homogène
Je n’suis qu’un homo-textuel
Qui tire trop sur les ficelles

Que j’aimerais
Faire merveille
Élevé au jus de la treille
Juste pour battre le rappel,
En extraire le nectar le miel.

Refrain

Alors ça prête à confusion,
Ça fait de drôles
De décoctions,
Tous ces mots
Qui finissent par Sion,
Quel drôle d’effet
Ça fait là,…

Je sais c’est capillotracté,
Un peu par les cheveux tirés,
C’est la méthode de ce Coué,
Qui nous fait
Une carte de transe… Bis

J’suis fait au moule,
Tendance bouchot,
Troisième degré
C’est au goulot,
Que j’assume
Le mieux au boulot,
Des qu’il faut faire rigolo.

Je suis marxiste,
Tendance Groucho,
J’aime bien son frère,
Lui c’est Harpo,
Quoique Chico est flamenco !
J’préfère Zippo
Comme …….sobriquet !!!

Refrain

Malgré toute l’estime,
Malgré toute l’estime,
Malgré toute l’estime
Que j’me porte…

Rue du moulin d’Étienne

Je dédie cette chanson à Miguel Flores

Paroles et musique : Erwens
Extrait de l’album « Eponyme » Erwens

Rue du moulin d’Étienne,
Je vois à travers mes persiennes,
Jouer les gosses à la marelle,
Surveillés par des femmes,
Encore très belles.
Et bien, qu’à cela ne tienne,
Quand on voit les fleurs
On voit les graines,
Elles courent partout en ribambelles,
Sur les pelouses en aquarelles.

Passe le temps,
Jouent les enfants,
Au fil d’une mélodie, 
D’un accord qui te sourit,
T’en fait pas mon petit bonhomme, 
On se reverra samedi,
À samedi..

Rue du moulin d’Étienne
Je guette jusqu’à c’que la nuit vienne,
Que les p’tits gosses rentrent chez eux,
Tout crottés mais plein d’éclats
Dans les yeux.
Et moi derrière mes fenêtres,
J’écris des tas de mots et de lettres,
Des chansons pour le bien être,
Qui le seront un jour peut être…

Passe le temps,
Jouent les enfants,
Au fil d’une mélodie, 
D’un accord qui te sourit,
T’en fait pas mon petit bonhomme, 
On se reverra samedi,
À samedi…

Rue du moulin d’Étienne,
Les mélodies qui sont les miennes
Seront couvertes par la télé,
On sentira les frites,
à plein nez !

Passe le temps, 
Jouent les enfants,
Au fil d’une mélodie, 
D’un accord qui te sourit,
T’en fait pas mon petit bonhomme, 
On se reverra samedi,
À samedi…

Coffee Blues

Paroles et musique : Erwens
Extrait de l’album « Contes à rebours » Erwens

 

[one_half last=”no”]

Un café noir sur la table, porté par une serveuse affable,
Et toi tu es là la tête, la tête dans les nuages,
Tu voudrais bien essayer d’écrire des images, des voyages,
Mais il n’y a que l’écho du juke-box,
Qui te réponds un p’tit peu comme une intox,
Tu mets une pièce, et une voix te répond
En réalité, c’est juste une illusion, toile de fond,

C’est le coffee, coffee, coffee blues,
C’est celui que tu bois,
Quand tu es mal dans ta peau,
Quand tu es mal dans ta vie,
Quand tu es mal dans ta tête,
Quand tu as l’blues, le blues du coffee, coffee,
Coffee blues, Coffee blues.

Tu tires sur ta cigarette, une bouffée poison,
Ce cancer qui te ronge, viril par dérision,
Et toi tu es là la tête, la tête dans la fumée,
Tu imprimes des idées sur du papier, papier à rouler,
Finalement tu es là, seul perdu dans la foule,
Un piéton triste, parmi les voitures qui roulent
Au milieu d’un bistrot, la musique te saoule,
Cible des paumés, attardés,
Qui d’un regard te fouillent, et te violent.[/one_half]

C’est le coffee, coffee, coffee blues,
C’est celui que tu bois,
Quand tu es mal dans ta peau,
Quand tu es mal dans ta vie,
Quand tu es mal dans ta tête,
Quand tu as l’blues, le blues du coffee, coffee,
Coffee blues, Coffee blues.

Tu voudrais bien sortir dans la rue t’oxygéner,
Cette bouffée d’air pur, qui te manque et t’étouffe,
Mais la porte s’entrouvre, pour laisser pénétrer,
Toute une mascarade de gens qui s’engouffre,
Et s’essouffle.
Des sourires qui pleurent, des mégots écrasés,
Atmosphère chargée, tu te laisses enivrer,
Mais tu sais que ta place est ailleurs, meilleure,
Et tu n’oses pas partir,
C’est peut-être la peur du…………….

Coffee, coffee, coffee blues,
Celui que tu bois,
Quand tu es mal dans ta peau,
Quand tu es mal dans ta vie,
Quand tu es mal dans ta tête,
Quand tu as l’blues, le blues du coffee, coffee,
Coffee blues, Coffee blues

 

 

 

Essai haine CF

Paroles et musique : Erwens
Extrait de l’album « Contes à rebours » Erwens

[one_half last=”no”]

Ce matin là dans mon train train,
J’étais sur le chemin de faire,
Des vocalises pour essayer
D’éclaircir ma voix ferrée,
Je perds la tête ou je déraille
Comme um train fou à court de rail,

À bout de souffle je m’égare
Sans même plus pouvoir crier halte,
Et dans les mots de mes chansons,
Y a tout un wagon d’idées floues,
Mal aiguillées sur des stations
Qui ne valent pas un cachou.

J’ai mis de l’eau dans ma chaudière,
Dételé mon cheval vapeur,
Un peu d’Muddy dans mon water,
De l’ironie dans mon moteur,
De l’Ophélie dans mon winter,
Pour que Dieu me donne la voie,
Je sais qu’il faut que je turbine
Pour être au top dans hit machine.

Et passe ma vie comme un express,
Avec ses tracas et son stress,
En fin de compte au terminus,
On m’prendrait presque pour un minus.
Je ne vais pas me mettre à faire du raï,
Crier Khaled dans l’train corail,
Du sax pour vaches limousines,
Aller à Dax en micheline.
J’suis comme tous ces chanteurs locaux,
que l’fait d’être loco..motive,
Paris Brest ce n’est pas du gateau,
Ce n’est qu’un passage à nigaud.[/one_half]

J’ai mis de l’eau dans ma chaudière,
Dételé mon cheval vapeur,
Un peu d’Muddy dans mon water,
De l’ironie dans mon moteur
De l’Ophélie dans mon winter,
Pour que Dieu lui donne la voie,
Je sais qu’il faut que je turbine
Pour être au top dans hit machine

Je n’suis à tort ou à réseau,
Qu’un auteur pas très ordinaire,
Qui sniffe les lignes ferroviaires,
Pour faire des phrases qui cheminent haut.
Et j’espère que ce convoi,
N’est pas une erreur d’aiguillage,
Une simple voie de garage,
Ou tête baissée je vais droit.
Laissez-moi encore rêver,
Je sais qu’il n’est jamais trop tard,
Grâce à cet hymne TGV,
Je s’rai peut être une eurostar.

J’mettrai de l’eau dans ma chaudière,
Détèlerai mon cheval vapeur,
Un peu d’Muddy dans mon water,
De l’ironie dans mon moteur
De l’Ophélie dans mon Winter,
Pour que Dieu me donne la voie,
Je sais qu’il faut que je turbine
Pour être au top dans hit machine
Je sais qu’il faut que je turbine
Pour être au tip dans hot machin

 

 

 

J’Cours

Paroles et musique : Erwens
Extrait de l’album « Contes à rebours » Erwens

 

[one_half last=”no”]

Toutes ces petites choses,
Ses sourires en coin,
Ces fleurs qu’elle dépose
Du bout de ses mains.
Et ce regard fier
Qui vous transforme en pierre,
Oiseau qui s’envole,
De son aile me frôle.
Sur mon calendrier,
Tous mes jours sont fériés,
J’suis désolé….
Et tous ces draps froissés,
Souvenirs d’amours pressés,
Ces regards qu’on oublie
En s’disant, c’est fini.
Cassures inutiles
De ces cœurs trop fragiles,
D’avoir servis si forts,
Qu’ils en demandent encore….

Et moi j’cours, j’cours,
Je cours à perdre haleine,
Sur des routes brûlées
De déserts d’amours fous,
J’cours, j’cours,
Je cours comme un enfant,
Qui a troqué se jouets
Pour une peau d’adulte.

Lendemains qui pleurent,
Accompagnent les cœurs,
De ces amours aphones,
En regrets silicones,
Et puis passe le temps,[/one_half]
En riant doucement,
D’ces hivers camouflés

En étés fatigués.
Sur mon calendrier,
C’est tout l’temps le printemps,
J’suis désolé…..

Et moi j’cours, j’cours,
Je cours à perdre haleine,
Sur des routes brûlées
De déserts d’amours fous,
J’cours, j’cours,
Je cours comme un enfant,
Qui a troqué ses jouets
Pour une peau d’adulte.

J’oublie toutes ces images,
Me promets d’être sage,
Dans cette vie qui fait rage,
Quand on sort de la cage.
Il y a même des chansons
Qu’on écrit sans raison,
Autre que celle du cœur,
Pour en faire son bonheur.

Réf…bis.

Il y a même des chansons
Qu’on écrit sans raison,
Autre que celle du cœur,
Pour en faire son bonheur…

 

 

 

Je sais

Paroles et musique : Erwens
Extrait de l’album « Contes à rebours » Erwens

[one_half last=”no”]
Y a rien à faire pour que ça change,
J’ai beau r’garder ma p’tite gueule d’ange,
Et Si mon regard vous dérange,
Ce sera déjà un échange.
On passe notre vie à r’garder,
L’autre côté pour voir si c’est mieux.
On s’fait notre p’tit cinoche,
Pour mieux s’cacher tout c’qui est moche…

Je sais, je sais, je sais qu’la vie c’est qu’du ciné, cinéma…
Je sais, je sais, je sais qu’la vie c’est qu’du ciné, du cinéma…

Je sais surtout que je ne sais rien du tout !!!

Arrêtons les Gabineries,
En noir et blanc ou en couleurs.
Le quai des brumes d’Arletty,
Et les petites filles en fleurs.
On garde toujours une belle allure,
Faisant fi des mauvais augures.
Le nez au milieu d’la figure,
Mais de tout ça on en a cure…

Je sais, je sais, je sais qu’la vie c’est qu’du ciné, cinéma…
Je sais, je sais, je sais qu’la vie c’est qu’du ciné, du cinéma…

Je sais surtout que je ne sais rien du tout !!!

On est John Wayne, ou Dean Martin,
Cowboy en chef à la cantine.
Al Capone en cour de récré,
Les rois du z de l’épée.[/one_half]
Plus tard film x en Rocco Co,
Finie l’Espagne des châteaux,
Emmanuelle est en pétard,
Almodovar dans le coltar…
Et c’est le grand chambardement,
J’suis dans les dix emmerdements.
Je la lui joue ‘lettre à élise »,
ça continue j’suis dans la mouise.
Et dans ma Simca B2000,
Je la joue à jeux interdits.
Je la culbute dans le fossé,
Je sais ça va faire jaser….

Je sais, je sais, je sais qu’la vie c’est qu’du ciné, cinéma…
Je sais, je sais, je sais qu’la vie c’est qu’du ciné, du cinéma…

Je sais surtout que je ne sais rien du tout !!!

Les tontons sont déjà flingués,
Tatoués en Tony truands.
Et les dialogues ciselés,
En Audiard comme avec des gants.
J’ai comme une peur sur la ville,
Delon en large, tour de Bebel.
Et je vois déjà cette idylle,
De mon temps Simone s’ignorait…

Je sais, je sais, je sais qu’la vie c’est qu’du ciné, cinéma…
Je sais, je sais, je sais qu’la vie c’est qu’du ciné, du cinéma…

Je sais surtout que je ne sais rien du tout !!!

 

 

Mon élo

Paroles et musique : Erwens
Extrait de l’album « Contes à rebours » Erwens
erwens

[one_half last=”no”]
Quels sont ces serpents,
Qui sifflent sur ma tête ?
Toutes les voix sans cesse,
Autour de moi s’élèvent…
Car il faut sans arrêt,
Qu’on m’dise stop ! Arrête !
Pour tout recommencer,
Être enfin bon élève,
Redire lentement, et délicatement
Des termes satisfaisants,
En rythmes intelligents…
C’est pourquoi j’ai choisi,
Sur ma liste personnelle,
D’user de ce défaut,
Pour rendre ma vie plus belle…

Excusez mon élo,
Pardonnez ce détail,
C’est mon élo à moi,
C’est mon élo élo
C’est mon élocucu,
C’est mon élocution
On m’appelle arty !
On m’appelle articule !

Ce qui se conçoit bien,
S’énonce clairement,
Et les mots pour le dire,
Arrivent aisément.
Je ne peux respirer,
Par défaut de mon nez,
Et les mots pour passer,
Jouent à se bousculer.
Pouvez avec moi,
Dire tout ça si vite,
En termes de rhétorique,
Sans vous casser la pipe ?
Alors essayez donc,
Et ne soyez pas tristes,
Pour ces mots funambules,
Qui entrent sur la piste…

[/one_half]

Excusez mon élo,
Pardonnez ce détail,
C’est mon élo à moi,
C’est mon élo élo
C’est mon élocucu,
C’est mon élocution
On m’appelle arty !
On m’appelle articule !

Que je parle ou qu’je bulle,
On veut que je module,
Que je récapitule,
Sans autre préambule,
Que j’use de formules
En paroles majuscules,
Qui vont et déambulent
Dans de drôles de vestibules,
Où de simples virgules,
Qu’aucune loi ne stipule,
Font des conciliabules
Dans ce monde incrédule.
Pour qu’on me congratule,
J’avalerai vos pilules,
S’il faut que j’articule,
C’est un travail d’Hercule.

Excusez mon élo,
Pardonnez ce détail,
C’est mon élo à moi,
C’est mon élo élo
C’est mon élocucu,
C’est mon élocution
On m’appelle arty !
Il faut que j’articule !

 

 

 

 

 

Quelle est la route ?

Paroles et musique : Erwens
Extrait de l’album “Contes à rebours” Erwens

[one_half last=”no”]
Qui peut nous dire nous guider,
Pour se construire se chercher,
Dans ce dédale universel,
Où l’on se débat de plus belle.

T’as beau savoir que la roue tourne,
T’as beau savoir qu’t’es dans un plan,
T’aimerais savoir c’qu’il en retourne,
Voir ton aiguille sur le cadran.

Tu ne ménages pas ta peine,
Mais tout est inscrit dans tes gènes
T’es pas le seul dans ce cas là,
Et tu avances grâce à tes faux pas.

Quelle est la route ?
Montrez-moi le chemin,
Y a que des doutes,
Tout au bout de mes mains.
Combien ça coûte ?
Pour le mode d’emploi,
Je n’y vois goutte,
Est ce bien mon destin ?

Un jour tu en prends plein la tête,
Le lendemain c’est l’embellie,
A corps perdu tu fais la fête,
Ou tu bois l’vin jusqu’à la lie.

Alors tu lèves le poing au ciel,
Comme si quelqu’un pouvait t’entendre,
Mais le silence est éternel,
Ce qui te manque n’est pas à vendre.

Nos va et vient sont des églises,
Qui s’imaginent vivre à genoux,
Et c’est alors qu’on réalise,
Que cette vie là est à nous.[/one_half]

Quelle est la route ?
Montrez-moi le chemin,
Y a que des doutes,
Tout au bout de mes mains.
Combien ça coûte ?
Pour le mode d’emploi,
Je n’y vois goutte,
Est ce bien mon destin ?

Quoique l’on fasse ou que l’on dise,
Peut-on éviter les méprises,
Mener à bien nos entreprises,
Sous de faux airs qui se déguisent ?

On se retrouve un peu cassé,
Usé inquiet, déraciné,
La vie nous mène comme elle l’entend,
Elle ne voit pas passer le temps.

A force de se consumer,
Voir nos reflets dans des miroirs,
Toutes nos envies prennent vie,
Et se teintent de couleurs d’espoir.

Quelle est la route ?
Montrez-moi le chemin,
Y a que des doutes,
Tout au bout de mes mains.
Combien ça coûte ?
Pour le mode d’emploi,
Je n’y vois goutte,
Est ce bien mon destin ?…bis

Qu’importe la route…
Qu’importe la route…

L’important c’est le chemin…

 

 

 

Une chanson

Paroles et musique : Erwens
Extrait de l’album “Contes à rebours” Erwens

[one_half last=”no”]

Une pincée de parenthèses,
Des guillemets pour que ça plaise,
Deux ou trois pétales de rose,
Pour égayer un peu la prose.

Un nuage de savoir-faire,
Et ce n’est pas un grand mystère,
De coucher à l’encre de chine,
Tous les mots que tu imagines.

Humm humm…

L’amour la joie ou l’infortune,
Ne comptent jamais pour des prunes,
Et alors du bout de ta plume,
Il te faudra bien décider,

Qui du marteau ou de l’enclume,
Aura l’honneur d’être cité.
En noir et blanc sur du papier,
Paroles en l’air pour être chantées.

Humm humm…

Allons l’ami, à toi d’agir,
Voici venu le temps de sévir,
Au feutre ou au stylo à bille,
Essaies de te montrer habile.

C’est toujours un drôle d’exercice,
Comme de bâtir un édifice.
Au ciment des mots les plus durs,
Une chanson c’est comme un mur.

Humm humm… bis…

[/one_half]

Les gens disent que les artistes,
Ne sont jamais que des fumistes,
Et qu’aller taquiner la muse,
Est un p’tit jeu qui les amuse.

Chacun a sa façon de faire,
Mais l’important c’est la manière,
Ecrire est plus qu’un beau métier,
C’est même une raison d’exister.

Humm humm…

Si tu fais partie de ceux là,
Et que tu n’as pas bien compris,
Que pour jouer à ce jeu là,
Il faut bien plus qu’en avoir envie.

Cent fois remettre sur l’ouvrage,
La mer des mots qui fait naufrage,
Car même s’ils n’en font qu’à leur tête,
Je ne connais pas d’autre recette.

Tout ça pour te dire aujourd’hui,
Qu’une chanson n’est jamais finie,
Le point final n’existe pas,
C’n’est qu’une illusion, un faux pas.

Suivant le fil de ton humeur,
Elle dira l’ennui ou la peur,
Tu verras y a plein de chemins,
Et ils viendront guider ta main…

Humm humm…ad lib

 

Où sont les keufs ?

Paroles et musique : Erwens
Extrait de l’album “Contes à rebours” Erwens

keufs

[one_half last=”no”]

Je marchais dans la rue
Je n’embêtais personne,
Perdu dans mes pensées,
Sans aucune idée fixe.

Quand une femme inconnue,
À la voix presque aphone,
Me dit je n’en peux plus,
Et me jette son téléphone…

Un petit père Noël
Sortant d’une poubelle,
Me demande mes papiers,
Pour me mettre un PV.
Drôle de contractuel,
Que le devoir appelle,
Laissé seul sans nourrice,
Et qui veut m’épingler…

Keufs ! Keufs ! Keufs ! Keufs !
Oû sont les keufs ! Que fait la police ?
Où sont les keufs ! Keufs ! ! Keufs ! Keufs !
Oû sont les keufs ! Que fait la police ?

Je marchais dans la rue,
Je n’embêtais personne,
Perdu dans mes pensées,
Sans aucune idée fixe,
Quand un maire éméché,
À la défaite amère,
Me dit l’air ennuyé,
Je vous laisse mes affaires,

Un ministre accusé
D’un affront national,
A voulu me céder
Sa tête dans le journal,
Car il avait des voix,
Un peu trop nasillardes,
Une femme trop belle,
Et un peu trop bavarde.

[/one_half]

 Refrain

Je marchais dans la rue,
Je n’embêtais personne,
Perdu dans mes pensées,
Sans aucune idée fixe.
Boulevard Victor Hugo,
Au milieu des voitures,
Une tête de virago,
Me balance des injures.

Sortie de deux rayons,
D’un grand supermarché
Un drôle de clodo, sans domicile me fixe,
Me dit que par trois fois,
Elle fut ultra violée,
Me pique mon vélo,
Pour porter plainte contre x…

Refrain  Solo

Je marchais dans la rue,
Je n’embêtais personne,
Perdu dans mes pensées,
Sans aucune idée fixe.
Tout à coup devant moi,
Je vois une vache folle,
Qui d’un air offusqué,
Sniffe un tube de colle.

Elle crie au scandale,
Se sent contaminée,
Refait sa mise en pis,
Dans la boulangerie,
Quand un docteur arrive,
Et me dit qu’il faut filer.
Tout ça va finir,
Dans une horrible boucherie

Refrain ad lib…..

 

 

J’irai…

Mon patronyme… 1994

Paroles et musique : Erwens
Extrait du single  “J’irai” : Renaud JEUNE

[one_half last=”no”]
A force de courir
Avec le vent de face,
En essayant de fuir
Les jeux de pile ou face,

Et tous ces souvenirs,
Qui nous laissent des traces
Comme autant de blessures,
Que jamais rien n’efface.

C’est comme un parchemin,
Où ta vie se dévoile,
Tout au bout du chemin
Ne brille qu’une étoile.

J’irai, là où le vent se lève,
Là où le soleil ne se couche jamais,
J’irai, tout au bout de la terre,
Là où le jour fait l’amour à la nuit, à la nuit,

J’inventerai des histoires
Surgies de ma mémoire,
Marcherai dans la rue
Sans être bienvenu,

Je laisserai de côté
Les regards indignés
En laissant des messages
Aux oiseaux de passages

[/one_half]
Quelques poignées de rimes
À tous les chasseurs de prime
Et comme seul héritage
Des photos de voyage.

Pas question d’avancer
Avec les yeux bandés,
Cherchant des éclaircies
Dans de faux paradis…

Instants polaroïds,
Peuplés de faux semblants,
Car c’est toi qui décides
Ce qui est noir ou blanc..

Tu as posé les limites
De ton ciel Quatre étoiles
Sur les terres inconnues
De mon âme animale

J’irai, là où le vent se lève,
Là où le soleil ne se couche jamais,
J’irai, tout au bout de la terre,
Là où le jour fait l’amour à la nuit…. à la nuit,
J’irai…

Rue du moulin d’Etienne

Paroles et musique Erwens
Extrait de l’album “Vol de nuit” Renaud JEUNE

Rue du moulin d’Etienne,
Je vois à travers mes persiennes,
Jouer les gosses à la marelle,
Surveillés par des femmes,
Encore très belles.
Et bien, qu’à cela ne tienne,
Quand on voit les fleurs on voit les graines,
Elles courent partout en ribambelles
Sur les pelouses en aquarelles.

Passe le temps,
Jouent les enfants,
Au fil d’une mélodie,
D’un accord qui te sourit,
T’en fais pas mon petit bonhomme,
On se reverra samedi…
à samedi…

Rue du moulin d’Etienne,
Je guette jusqu’à c’que la nuit vienne,
Que les p’tits gosses rentrent chez eux,
Tout crottés mais plein d’éclats dans les yeux.
Et moi derrière mes fenêtres,
J’écris des tas de mots et de lettres,
Des chansons pour le bien être,
Qui le seront un jour peut être…

Passe le temps,
Jouent les enfants,
Au fil d’une mélodie, 
D’un accord qui te sourit,
T’en fais pas mon petit bonhomme, 
On se reverra samedi,
à samedi…

Rue du moulin d’Etienne,
Les mélodies qui sont les miennes
Seront couvertes par la télé,
On sentira les frites, à plein nez !

Passe le temps,
Jouent les enfants,
Au fil d’une mélodie,
D’un accord qui te sourit,
T’en fait pas mon petit bonhomme,
On se reverra samedi,
à samedi…